Abdullah ibn ‘Abbâs a transmis :
« Le Prophète (SAWS) était le plus généreux des hommes. Il l’était encore plus en Ramadân lorsqu’il recevait la visite de Gabriel. Il le rencontrait alors chaque nuit et le Prophète (SAWS) lui soumettait le Coran. Ainsi devenait-il plus généreux encore que les vents chargés de pluie. »
Hadîth rapporté par Al Bukhârî, Muslim, Ibn Hanbal et An-Nisâî’.
Dans le contexte, le propos de Ibn ‘Abbâs « il était le plus généreux en bien » indique que le Prophète (SAWS) était le plus généreux en matière de Coran, le bien par excellence. Le premier jour de la troisième décade inaugure la période la plus riche et la plus féconde de Ramadân. Il convient donc d’intensifier ses efforts d’adoration et notamment la lecture du Coran.
Ramadân est le mois de la piété et de l’adoration, « le mois où fut révélé le Coran », et ces dix derniers jours recèlent la Nuit du Destin, « la nuit où le Coran fut révélé » pour la première fois en la grotte de Hira’. Ce dernier tiers de Ramadân sera donc placé plus encore sous l’influence bénie du Saint Coran.
Ce propos de Ibn ‘Abbâs est célèbre puisqu’il est le seul traitant des « révisions » du Coran que le Prophète (SAWS) fit durant Ramadân. Ibn ‘Abbâs parle d’un événement que le Prophète (SAWS) lui a indiqué, mais il est clair qu’il n’y a pas assisté lui-même et qu’il ne connaît pas la nature exacte du phénomène. Qu’il y ait comme éléments Gabriel, le Prophète (SAWS) et le Coran est indiscutable. Que l’on sache la nature véritable de ces « rencontres » est totalement improbable.
Plus encore que d’ordinaire, en ce grand tiers spirituel, l’on ouvrira son cœur au Coran. Sourd à toutes autres paroles que celles de Dieu, aveugle à toutes images autres que les paraboles du Coran, muet à tout propos autre que le Coran. Dans la solitude des nuits de veille, le Coran comme unique lumière.
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