La réparation d'un Jeûne manqué


Lorsque le jeûne est rompu, pour une quelconque raison, il devra être réparé en jeûnant un certain nombre de jours en compensation.

Il convient cependant de distinguer deux cas de figures:

- le cas où le jeûneur a rompu son jeûne par oubli ou lorsque le jeûneur se trouve dans une situation lui permettant de reporter son jeûne à plus tard (cas du voyageur, de la femme enceinte, de la nourrice, du malade).

- le cas où la rupture de jeûne est provoquée de manière volontaire et sans que le jeûneur ne se trouve dans l'une des conditions ci-dessus lui pemettant de reporter son jeûne.

Dans le 1er cas, le jeûneur devra réparer son jeûne en jeûnant un nombre de jours équivalent au nombre de jours qu'il a manqué.

Dans le 2e cas, le jeûneur devra effectuer une réparation dite expiatoire (kafara) selon la manière décrite dans le titre suivant.

A noter que, quiconque, sans excuse valable, retarde de réparer son jeûne jusqu'au Ramadan suivant, doit en plus de réparer son jeûne (une fois le Ramadan en cours terminé), nourir un pauvre pour chaque jour retardé.

La réparation expiatoire (kafara)

Quiconque enfreint volontairement cette obligation divine par le boire, par le manger ou par un rapport sexuel pendant le jour dans le mois de Ramadan, commet un péché et doit effectuer le rachat de ce péché. Il existe trois sortes de réparations ou "kafâra".

  • Choisir soixante (60) pauvres (miskine) et donner à chacun d'eux la moitié (½) d'un "andar" (environ 1 kg) de mil.
  • Observer le jeûne pendant deux (2) mois successifs sans sauter un seul jour, faute de quoi, il faut recommencer.
  • Affranchir un esclave qui lui appartienne en propre et uniquement à lui, lequel est musulman et est bien portant.
  • Cette réparation est répété autant de fois que la faute est commise

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