Victor Abou Bakr HUGO (VIDÉO)


Extrait du poème l’An neuf de l’Hégire dédié au prophète MOHAMED (psl) 

Le lendemain matin voyant l'aube arriver: 
"Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever, 
Tu vas prendre le livre et faire la prière. 
Et sa femme Aïsha se tenait en arrière; 
Il écoutait pendant qu'aboubèkre lisait, 
Et souvent à voix basse achevait le verset; 
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte. 
Et l'ange de la mort vers le soir à la porte 
Apparut, demandant qu'on lui permit d'entrer. 
"Qu'il entre."On vit alors son regard s'éclairer 
De la même clarté qu'au jour de sa naissance; 
Et l'ange lui dit:"Dieu désire ta présence. 
Bien", dit-il Un frisson sur ses tempes courut, 
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut » 

Extrait du poème Cèdre dédié à Seydina Omar, deuxième calife de l’islam, compagnon du prophète. 

Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil, 
Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre 
D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre 
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ; 
Scheik Omer étendit à l'horizon sa main 
Vers le nord habité par les aigles rapaces, 
Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces, 
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos, 
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots : 
« Va, cèdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. » 
Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome 
N'est pas plus immobile au bord du lac amer 
Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer ; 
Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître, 
L'arbre n'agita pas une branche .Le prêtre dit : 
« Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton. 
Le cèdre, enraciné sous le mur du santon, 
N'eut pas même un frisson et demeura paisible. 
Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible, 
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant : 
« Va ! Cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant ! » 
« Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre. 
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre, 
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès, 
Fendant la vieille terre aïeule des forêts, 
Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses 
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces, 
S'envola comme un sombre et formidable oiseau. 
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau 
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe ; 
Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe, 
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon, 
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon, 
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre, 
Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre, 
Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux, 
Traversa Chanaan d'Arphac à Borcéos ; 
Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime, 
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme, 
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi, 
Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi. 
Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète 
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête ; 

L’auteur de ces poèmes inimitables, HUGO, prononça la profession de foi (chahada) attestant que DIEU est unique et sans associé et MOHAMED est son serviteur et son envoyé le 6 septembre 1881 dans son appartement à PARIS en présence du Scheik Ibrahim de TLEMCEN d’ALGERIE et adopta en conséquence le nom d’Abou Bakr HUGO. Il mourut donc musulman en 1885.

Le gouvernement français de la 3ème république lui organisa des funérailles maçonniques grandioses à l’occasion desquelles ils décidèrent de laïciser le PANTHEON de PARIS

La loi sur la séparation entre l’Etat et l’Eglise en France ne fut adoptée que près de vingt ans après sa mort. C’est du reste ce que dissimule ignoblement Henri GUILLEMIN dans ce passage de son livre (p 77-78) : « ses funérailles menées par Lockroy et l’équipe gouvernementale ont tout recouvert, tout racheté, tout sauvé. Le cadavre offrait l’occasion d’un grand coup au bénéfice du sectarisme athée. On lui en fut reconnaissant ».

L’affluence de la population, plus d’un million de personnes, lors des funérailles de HUGO est un record inégalé à ce jour en France. C’est HUGO qui attire huit visiteurs sur dix au Panthéon de Paris et il génère donc aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires de ce temple dont il est le produit phare depuis plus d’un siècle. 

La vérité éclatera inéluctablement au grand jour, sur l’islamité du poète qu’ils ont cachée au monde. Bien avant GUILLEMIN,.le journal La Croix, organe quasi-officiel du parti catholique français déclarait le 23 mai 1885, lendemain du décès de HUGO en guise d’oraison funèbre :« il était fou depuis trente ans ».. Au-delà de cette position de l’église, on ne peut plus, franchement hostile à l’œuvre islamiste de HUGO, DIEU seul sait, si on ne pourrait pas affirmer que le poète avait adopté l’Islam bien avant de prononcer sa profession de foi du 06 septembre 1881 lorsqu ‘on se réfère à ses poèmes sur l’Islam.

Il est particulièrement édifiant que la plupart des ouvrages sur le poète soient titrés « HUGO » uniquement, sans indication de son prénom comme si un cas de conscience se posait aux auteurs.

HUGO a aussi composé des poèmes sur JESUS (psl) à partir des Evangiles en se gardant d’évoquer dans ses oeuvres la crucifixion qui est pourtant un moment capital dans la foi chrétienne alors qu’il a peint les dernières heures du prophète MOHAMED (psl) dans des vers sublimes. C’est comme s’il se conformait aux enseignements du Coran qui rejette la thèse de la crucifixion. Par ailleurs, HUGO s’est inspiré d’une des plus importantes sourates du Coran (Secousse sourate99) pour en extraire un poème intitulé Verset du Coran dans la Légende des siècles : 

La terre tremblera d'un profond tremblement, 
Et les hommes diront : Qu'a-t-elle ? En ce moment, 
Sortant de l'ombre en foule ainsi que des couleuvres, 
Pâles, les morts viendront pour regarder leurs œuvres. 
Ceux qui firent le mal le poids d'une fourmi 
Le verront, et pour eux Dieu sera moins ami ; 
Ceux qui firent le bien ce que pèse une mouche 
Le verront, et Satan leur sera moins farouche. 

Comment aurait-il pu composer ces poèmes islamistes s’il n’était pas musulman ou s’il ne croyait pas aux enseignements coraniques? Etait-il inconséquent à ce point, ce poète qui a donné au lyrisme ses lettres de noblesse ? Dans le monothéisme, c’est seulement aux musulmans qu’est accordé le privilège de chanter les gloires de tous les prophètes de DIEU sans distinction comme HUGO l’a fait dans ses œuvres conformément à la sourate 2 verset 137 du Coran « Dites : nous croyons en DIEU et à ce qui nous a été révélé, et à ce qui a été révélé à ABRAHAM, à ISMAEL, à ISSAC, à JACOB et à ses enfants, et à ce que Le Seigneur a accordé à tous les autres prophètes. Nous ne faisons aucune distinction entre eux ; et c’est à lui que nous nous soumettons ».

Ni HUGO, ni ses deux fils et petit fils morts avant lui n’ont été baptisés ou inhumés chrétiennement, ce que reconnaît Henri GUILLEMIN (p 65) qui n’a pas pu s’empêcher de mentionner aussi, en de nombreux passages de son livre que HUGO chassait ces esprits et ces créatures impalpables qui assiégeaient souvent sa personne par des prières fréquentes (p65 ; 74).

Nous savons maintenant que ses familiers l’entendaient souvent prononcer dans la journée son invocation favorite de la Fatiha (préambule du Coran) : « ihdina-sirà-ta-l-mustaqim » (que DIEU nous guide dans le bon chemin) et qu’il passait de longs moments en invocations aux cours desquelles les larmes inondaient son visage au point d’inquiéter ses proches. 

Son tapis de prière (sajjada) probablement offert par le Sheik Ibrahim de Tlemcen d’Algérie comportant un motif de la Kaaba est aujourd’hui bien conservé d’après les assurances qui nous ont été faites.


6 commentaires


  • Islam

    Machaallah


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