Depuis près de 1500 ans, le Saint Coran a traité l’existence du Barzakhqui est une zone connue sous le nom de la barrière aquatique séparatrice« Water bar ». C’est un miracle chimique auquel les savants d’aujourd’hui ont réussi à aboutir et ce, après une inlassable expédition d’interprétation, d’interrogation et d’explication scientifiques.
A vrai dire, nos savants arabes auraient pu être les précurseurs dans le domaine scientifique et la possession des moyens techniques nécessaires, car il s’agit d’un livre sacré « le Coran »qui se trouve entre leurs mains et dans lequel les versets coraniques comprennent les prodiges du savoir et de la science ayant besoin d’être recherchés et expliqués davantage. Toutefois, les malheurs et les revers qui se sont succédés les uns après les autres au sein de notre Oumma « La nation arabe » des millénaires durant, nous ont entraînés dans un cercle isolé de la caravane de la science et du savoir. Et voilà que nous nous noyons dans les vagues de l’ignorance…
Il convient de souligner que la barrière aquatique « El-Barzakh » se prononce « Bar » en anglais. Ces deux mots sont voisins et ayant la même origine concernant le sens et la prononciation. Seulement, le terme « Bar »ne contient pas la lettre «خ » « kh ». Aussi, la formation de cette barrière se soumet à des lois dites « La théorie biochimique » (voir la référence n°1).
Importants emplacements coraniques évoquant la barrière aquatique
La barrière aquatique est citée dans quatre Sourates au nombre de quatre versets. Son évocation est claire dans Sourate El-Fourqan(verset 53). Sourate An-Naml(verset 61) mentionne l’existence du miracle de la barrière « Barrier » entre les deux eaux. Alors que Sourate Fatir (verset 12) où elle (la barrière) est sous-entendue, elle parle de l’inégalitéentre les eaux salées de la mer et celles, étant douces du fleuve. C’est une vérité scientifique qui a été récemment prouvée et confirmée. Dans Sourate Ar-Rahman, le verset 19 nous décrit « Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer »(en arabe : Maraja El-Bahrein). L’une est douce et rafraîchissante, l’autre est salée et amère. Le verset 20, quant à lui, fait la description de ce prodige miracle de la barrière aquatique qui sépare deux mers.
De grâce, Allah a fait que cette séparation soit due à des différences dans les décompositions chimiques des deux eaux, et qu’Il a distingué l’une de l’autre par la densité et les forces de la tension de surface, dites aujourd’hui « la viscosité ».Et il en ressort le phénomène de l’accroissement de la résistance des eaux, qui résulte d’un autre phénomène découvert depuis peu de temps, celui de « la résistance de la couche fine ». Il s’en suit que ce fait affecte beaucoup sur la vitesse des constructions navales naviguant sur les eaux salées de la mer que celles des fleuves. Le tableau ci-dessous expose le contenu des principaux versets abordant ce phénomène scientifique à cause duquel et dans certains pays européens, les ports ont été construits sur les fleuves en vue de protéger les navires et l’ancrage contre toute éventuelle marée, et le reflux marin du rivage pendant plusieurs heures qui fait obstacle devant l’embarquement et le débarquement des navires, notamment si le port est directement édifié sur la mer.
Dans ce cadre, prenons l’exemple des ports fluviaux en Grande-Bretagne étant construits à plusieurs miles des eaux salées, en vue d’éviter l’échouage, le chavirage ou le écoulement des navires et des bateaux. Citons le port de Londres à titre d’exemple, qui se trouve sur le fleuve Tees, et celui de Newcastle (port du nord-est de l’Angleterre) sur le fleuve de la Tyne.
Etant dit, Allah nous a donné de sa parole divine tout ce qui nous empêche de s’éloigner de l’Islam de le considérer comme une religion désuète n’appelant pas au développement et à la modernisation. Alors, examinons les versets coraniques suivants pour en tirer argument des miracles merveilleux qui ne cessent de se produire dans notre vie.
Numéro |
Nom de la Sourate |
Numéro du verset |
Paroles du verset |
1 |
El-Fourqan |
53 |
Et c’est Lui qui donne libre cours aux deux mers : l’une douce, rafraîchissante, l’autre salée, amère. Et Il assigne entre les deuxune zone intermédiaire et un barrage infranchissable. |
2 |
Al-Naml |
61 |
N’est ce pas Lui qui a établi la terre comme lieu de séjour, placé des rivières à travers elles, lui a assigné des montagnes fermes et établi une séparation entre les deux mers,-Y a-t-il donc une divinité avec Allah ? Non, mais la plupart d’entre eux ne savent pas. |
3 |
Fatir |
12 |
Les deux mers ne sont pas identiques : (l’eau de) celle-ci est potable, douce et agréable à boire, et celle-là est salée, amère.Cependant de chacune vous mangez une chaire fraîche, et vous extrayez un ornement que vous portez. Et tu vois le vaisseau fendre l’eau avec bruit, pour que vous cherchiez certains (de produits) de Sa grâce. Peut-être serez vous reconnaissants. |
4 |
Al-Rahman |
19-20 |
Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ; il y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. |
Tableau 1 :Indique les principaux Sourates et versets ayant évoqué la barrière aquatique dans le Saint Coran
Signification religieuse au-delà des paroles divines
Les versets des Sourates El-Fourqan, Fatir, et Al-Rahman nous informe qu'Allah, qu'Il soit exalté, a crée les deux mers en permettant qu'elles soient dans les zones El-Mourouj, (Elles ressemblent à celles des pâturages. On dit : le berger fait pâturer son bétail, c'est-à-dire, l'envoyer manger de l'herbe. Dans cette optique, l'origine du terme El-maraj " en arabe" est le mélange. Il peut s'attribuer au mot pâturage d'autant que ce dernier est le lieu où tout type de bestiaux se nourrissent de l'herbe). Ces zones contiguës sont connues sous le nom de celles des embouchures des fleuves lors de leur rencontre avec les eaux salées de la mer. Les deux mers ne sont pas identiques.
De son côté, l'eau fluviale est douce, potable et agréable à boire (Notons que l'origine du terme Fourat "en arabe" c'est désaltérer la soif). L'eau de la mer est salée et amère (L'origine du mot Oujej est Ajij " en arabe", il peut signifier : s'enflammer). Alors, boire de l'eau salée augmente notre soif tout en ayant un effet ardent, ressemblant à celui du feu qui peut s'enflammer à l'intérieur de notre corps, comme suite au phénomène de la pression osmotique qui chasse les liquides aqueux vers l'intérieur ou l'extérieur de la cellule. Ce fait a une grande importance au point de vue de l’équilibre entre les différents électrolytes de l'organisme (sodium, potassium, calcium, chlore, …).
En comparaison avec ce phénomène qui se manifeste dans notre organisme, Allah le Tout Puissant, a établi une séparation invisible entre les deux eaux de façon que l'une ne se mélange pas avec l'autre. Il a également assigné entre elles un barrage infranchissable empêchant le mélange lors de leur rencontre. Autrement dit, Allah a fait en sorte qu'aucune des deux mers ne dépasse cette barrière aquatique et invisible, dans le but, entre autres, de mettre obstacle devant l'augmentation du niveau de l'eau de mer à celui de l'eau fluviale dans la zone de rencontre. Par cela, ce phénomène évite encore l'émergence imprévue d'un autre fleuve à l'embouchure, pouvant, est-il possible, entraîner une certaine gangrène de la terre et la pénétration de l'eau de mer aux profondeurs. A ce stade, la terre s'abîme et perd ses caractéristiques entant que terre arable et cultivable.
A vrai dire, Allah dans cette preuve de portée religieuse, nous interroge pour savoir (c'est Lui l'Omniscient) qui va y croire ? Il nous dit : Pouvez-vous avaler de l'eau salée ? Et l'eau douce, est-elle égale à celle de la mer ? A ce sujet, de quoi est-il question de l'inégalité ? En fait, ce terme comprend plusieurs sens, notamment en ce qui concerne la différence dans le niveau des eaux, due à la distinction de la densité de chacune. Ou bien, il s'agit d'un besoin biologique important : les eaux salées ne sont pas buvables, tandis que les douces sont consommables.
Y 'a t-il d'autres significations qu'on ignore aujourd'hui, et qu'on pourrait découvrir plus tard ? Allah seul le sait….
Affirmations scientifiques et interprétations chimiques
par delà des versets coraniques
Les éminents versets coraniques nous exposent l’un des miracles scientifiques ayant été découvert par les savants depuis une brève période. Il s’agit, comme nous l’avons déjà souligné, du phénomène de la non association des eaux douces avec les eaux salées de la mer, en conséquence, tantôt de la différence en viscosité, et tantôt, d’autres facteurs connus sous le nom de « la tension de surface ». Signalons que celle- ci varie selon les taux de sel et le degré de salinité, et en raison d’autres facteurs physiques et géométriques qui ne font pas l’objet de notre étude d’aujourd’hui.
Revenons au sujet de la barrière aquatique, il est patent que géométriquement la viscosité de l’eau douce est moins que celle de l’eau salée, si bien que la couche supérieure dans la zone de la barrière se constituera d’eau douce, alors que la couche inférieure se formera de l’eau salée. En plus que le mot Mourouj peut signifier le mélange entre les deux eaux ; un fait prouvé par la science moderne.
Gloire à Allah le Tout Puissant qui a crée la mer et le fleuve, et a placé entre eux une barrière invisible et infranchissable de façon que les eaux de l’une ne se mélangent pas avec les eaux de l’autre ! N’est ce pas qu’Allah est capable de faire toute chose et toute chose ne peut se passer de Lui ; toute chose est facile à faire pour Lui.
Théorie de l'inégalité entre les eaux salées de la mer et les eaux douces du fleuve
L'inégalité entre les eaux salées de la mer et les eaux fluviales et douces au niveau de la surface, est un fait. Les premières subissent l'influence des vagues du flux et l'état du reflux, tandis que les secondes ne s'influencent point par le phénomène des marées. Il est connu, selon la théorie dite "les vases communicants", et à travers laquelle, il est réalisable d'authentifier l'inégalité des deux surfaces. Donc, si on prend un tube ayant la forme de la lettre "U", et on met dans l'un de ses flancs une quantité d'eau de la mer, et dans l'autre, la même quantité mais d'eau douce, on aboutira à une vérité scientifique extraordinaire, c'est celle de l'inégalité des deux surfaces.
En effet, ce fait existe dans l'immersion des navires et des unités maritimes, lorsqu'il s'agit de déterminer leur carène selon son poids et son déplacement. La fixation de la valeur de l'un et de l'autre engendre l'augmentation de la poussée de la carène dans les eaux douces que dans celles de la mer. Cette règle est désignée géométriquement par "la loi du flottement". Et l'on voit que le poids du volume du corps immergé est différent, dès lors que la carène varie selon le même corps flottant dans les eaux fluviales que dans les eaux de la mer.
Ainsi donc, la théorie de l'inégalité pourrait être la conséquence de la différence dans les densités et les taux chimiques pour analyser deux échantillons extraits de la même région, l'un des eaux salées, l'autre de celles du fleuve. Cela est en rapport avec le phénomène des marées qui ne se produit que dans les mers. Il s'ensuit l'émergence du fait de la séparation des eaux à la surface au niveau de l'entrée du fleuve dans la mer. A ce titre, ce fait (précédent) unique dans quelques régions du monde, bat son plein en Grande-Bretagne où les eaux refluent à des centaines de mètres dans la mer ou aux côtés de l'Océan. Il empêche le mouvement de la navigation maritime en attendant la montée des eaux après plusieurs heures. Et voilà que les ports les plus importants, tels que ceux de Londres et de Newcastle, sont édifiés dans les fleuves à de dizaines de miles de la mer.
Rappelons que nous trouvons le même phénomène au Japon et aussi dans quelques pays européens.
Etant dit, cet état de l'ascension du niveau de la mer impose la mise en œuvre d'un système maritime nommé "éclusage" (Lock). Ce dernier consiste en l'utilisation d'une écluse, ouvrage en maçonnerie qui, muni de portes et de vannes, forme un sas et sert à régulariser un cours d'eau pour le rendre navigable grâce au passage des bateaux d'un bief à l'autre.
D'autre part, il convient de souligner que la différence en densité entre les eaux salées auxquelles on envisage une valeur de 1,025, et les eaux douces dont la densité quantitative est équivalente à l'unité, est d'une valeur de 1,025-1,000= 0,025. Ce chiffre nous délivre la différence entre le niveau des eaux salées et douces, à l'ordre de 1/0,025. Cette valeur est conforme au numéro 40 qui est pris en considération au moment de déterminer les stigmates de la carène dans les navires qui peuvent naviguer à l'intérieur ou de l'extérieur des canaux des eaux douces vers la mer.
destination de la mer vers le fleuve. Dans le cas contraire, alors que ces bateaux gardent toujours le même poids de charge, la carène devient moins lourde. Cela sont les lois du flottement et celles de la résistance des eaux aux navires qui préservent leur habituelle vitesse.
Avant de terminer, signalons aussi que le phénomène de l’inégalité peut résulter de la différence dans la profondeur aquatique et, dans la différenciation de l’altitude au-dessus du fond du fleuve à celle du fond de la mer. La profondeur de cette dernière dépasse parfois la valeur de cinq fois plus à 40 fois à l’embouchure du fleuve.
Conclusion
En résumé, cette étude nous a fait vraiment constater des vérités éclairées et scientifiques qu’on peut récapituler comme suit :
1/ Il existe une barrière aquatique invisible dans la zone de rencontre des eaux salées et douces. Ce phénomène qui a été nouvellement découvert, fut évoqué dans le saint Coran. Cela dit, notre livre sacré contient des trésors et nous relate des vérités scientifiques indéniables, prouvées depuis notre existence et ce, jusqu’à la fin des Temps.
Or, nos savants musulmans auraient dû lire le Coran, une vérité incontestable venant d’Allah, tout en examinant et recherchant au-delà des secrets de ses versets. C’est cela l’essentiel pour qu’ils raffermissent l’Islam et soient les précurseurs des découvertes contemporaines.
2/ Un problème se pose ; il s’agit des gouttes d’eau douce qui diminuent graduellement par rapport à la quantité des eaux salées étant en augmentation. Ce problème nécessite la conjugaison des efforts de tous les spécialistes en sciences physiques, biologiques, chimiques, géométriques et géologiques, des spécialistes également en étude géographique et économique, et encore ceux concernés par la planification d’une politique générale en faveur de l’avenir des nations.
Chemin faisant, si on ne commence pas sérieusement à chercher pour trouver d’autres sources d’eau douce, des guerres meurtrières entre les nation pourraient se produire à cause d’une seule goutte potable. C’est la raison pour laquelle faut-il formellement cerner le problème en préservant cette valeureuse source de la vie et en maintenant l’équilibre de l’environnement des embouchures.
3/ Les savants ont eu la certitude de l’existence de courants aquatiques et un barrage entre les deux directions opposées l’une de l’autre du mouvement des eaux fluviales et celles de la mer. Ils ont aussi constaté que les eaux douces flottent sur les eaux salées. Toutefois, quand la différence de vitesse atteint un certain degré, il en résulte l’apparition de tourbillons et d’agitation du mouvement des eaux menant parfois au mélange de deux mers.
Il est évident que les mouvements indépendants et irréguliers des marées peuvent entraîner un certain tournoiement et une expansion de ce phénomène (mélange de deux eaux). Et avec l’état des tourbillons aquatiques, le mélange des eaux salées et douces s’accentue tout en formant un liquide brouillé inutilisable, dit l’eau saumâtre. Ce phénomène sans pareil, le Coran l’a déjà mentionné :
« Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ». (Sourate Al-Rahman, verset 19)
La grandeur du Coran se fait voir dans tout son éclat. C’est le livre sacré d’Allah, le créateur que rien n’est égal à Lui. Son art de persuader s’adresse à tous les esprits sans distinction de croyance ou de siècle. Donc, méditons la grandeur du Coran et ses mots scientifiques et rhétoriques qui, en parlant de l’inégalité entre les eaux douces et salées de la mer, contiennent plus qu’un sens sans pour autant qu’on parvienne à la vérité et la portée de ce terme scientifique et ses significations qui varient selon et le temps et le lieu.
Ce faisant, l’assiduité et l’initiative demeurent un moyen pour rechercher encore dans la portée des paroles d’Allah le Tout Puissant. N’est ce pas que les miracles linguistiques contenus dans le sacré Coran renferment dans leur étendue des trésors de savoir qui sont sensés être notre source pour le développement !
Allah qu’Il soit exalté, dit dans Sourat Fossilat, verset 53 : « Nous leur montrerons nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il devienne évident que c’est cela (le Coran), la vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute chose ? ».
Dr. Mustapha Mohammed El Djamel
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Références scientifiques :
Les recherches qui ont porté sur le sujet de la barrière aquatique ont atteint la centaine. Nous vous citons les plus importantes.
1/ Jeff Paduan: "High-Resolution Ocean Circulation Modeling during MUSE," http://www.mbari.org
2/ Rocky Geyer: "Where the Rivers Meet the Sea - The transition from salt to fresh water is turbulent, vulnerable, and incredibly bountiful," WHOI Oceans Magazine, Volume 43 No. 2, http://www.oceanusmag.whoi.edu.
3/Ocean Surface Mixed: "Modeling Estuarine/Coastal Circulations,"www.hpl.umces.edu/~lzhong/estuary_coastal/estuary
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