Le Coran et l'Eau (3)


L’IMPORTANCE DE L’EAU POUR L’ANIMAL

Dieu le très haut dit :

« Et dans l’eau que Dieu fait descendre du ciel, par quoi il rend vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toute espèce ». (II-164).

] وَمَا أَنْزَلَ اللهُ مِنْ السَّمَاءِ مِنْ مَاءٍ فَأَحْيَا بِهِ الأَرْضَ بَعْدَ مَوْتِهَا وَبَثَّ فِيهَا مِنْ كُلِّ دَابَّةٍ [.

         Comme tous les végétaux, les animaux ont aussi pour origine l’eau. En 1930 Gortner (Benzech, III page 69) a constaté qu’une médusé de 500g ne pèse plus que 0,45g après dessiccation.

         Les animaux peuvent conserver leur eau à l’intérieur de l’organisme sous forme de lymphe et de plasma sanguin. Ils compensent, en buvant et en mangeant, les pertes d’eau consécutives à la transpiration, respiration et excrétion.

         L’eau joue un rôle vital pour les animaux c’est un liquide biologique par excellence, elle permet la réalisation des réactions métaboliques qui assurent la destruction et la reconstitution permanentes des tissus vivants.

         Les animaux comme les végétaux ne peuvent pas résister indéfiniment à la déshydrations. Un ver de terre par exemple résiste à la dessiccation jusqu’à perdre 43% de son poids et devient rigide et cassant mais peut-être revivifié s’il est trompé dans l’eau. A partir de 50% de son poids il est tout à fait mort.

         Le chameau, lui, résiste à la privation d’eau plusieurs mois, dans le désert grâce à la graisse contenue dans sa bosse et qui peut produire 40 litres d’eau par oxydation si, bien sûr, le chameau se comporte bien.

« Ne regardent-ils donc pas les chameaux comme ils ont été créés ».    (LXXXVIII-17).

]أَفَلاَ يَنْظُرُونَ إِلَى الإِبِلِ كَيْفَ خُلِقَتْ [.

    L’IMPORTANCE DE L’EAU DANS LE VÉGÉTAL

« Et qui du ciel a fait descendre de l’eau. Puis, par elle, Nous avons fait sortir par couples différentes plantes ». (XX-53).

]وَأَنْزَلَ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَأَخْرَجْنَا بِهِ أَزْوَاجاً مِنْ نَبَاتٍ شَتَّى [.

« Et du ciel Nous avons fait descendre l’eau, puis nous y avons fait pousser de nobles couples de toute espèce ». (XXXI-10).

]وَأَنْزَلْنَا مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَأَنْبَتْنَا فِيهَا مِنْ كُلِّ زَوْجٍ كَرِيمٍ [.

         Nous avons déjà vu qu’une graine, lorsqu’elle germe dans des conditions favorables du milieu, elle engendre un végétal qui fleurit pour assurer sa descendance. La floraison est une manifestation spectaculaire de la sexualité ; dans la majorité des cas les deux sexes sont portés par le même individu végétal soit à l’état de fleurs mâles (qui portent les grains de pollen) et femelles (qui portent une ou plusieurs ovules) soit plus simplement rassemblés dans des fleurs bisexuées ou hermaphrodites, l’autofécondation est cependant, dans le cas général exclu.

         Chez les végétaux la reproduction sexuée a des caractères fondamentalement semblables à celles des animaux. La fusion des gamètes mâles et femelles aboutit à la formation d’une cellule œuf unique, à la suite de cette fécondation la fleur se transforme en fruit et la cellule œuf en graine.

         La nature semble compenser l’immobilité du végétal par des agents de transport physique comme l’eau et surtout le vent.

         Pour assurer sa croissance et augmenter la masse de sa propre substance, le végétal emprunte deux matières premières infiniment renouvelables : l’eau et CO2.

    Au dépens de ces matières, ils synthétisent des substances organiques à l’aide sa chlorophylle (ensemble de pigments qui n’existent chez les végétaux capables de synthétiser la matière organique et qui est responsable de leur couleur verte).

         Chez ces végétaux, l’énergie lumineuse est indispensable à l’accomplissement de cette synthèse d’où le nom de photosynthèse. Cette énergie captée par la chlorophylle brise la molécule d’eau (absorbée par le végétal au niveau des racines) en oxygène et en hydrogène. Cette dissociation de l’eau par photolyse est à l’origine de l’oxygène de l’atmosphère ; c’est la seule source connue d’oxygène moléculaire.

         Cette énergie lumineuse captée par la chlorophylle est transformée aussi en énergie chimique qui permet de transformer les substances minérales (CO2, nitrates) en molécules organiques (sucre par exemple) qui seront distribuées dans toute la plante et notamment aux organes qui croissent et qui se développent.

         Le Coran nous montre la nécessite de l’énergie lumineuse dans les versets suivants :

« Et pour vous Il a assujetti le soleil et la lune à une perpétuelle révolution ». (XIV-33).

]وَسَخَّرَ لَكُمُ الشَّمْسَ وَالقَمَرَ دَائِبَيْنِ [.

« C’est Lui qui a fait du soleil une clarté, et de la lune une lumière ». (X-5).

]هُوَ الذِّي جَعَلَ الشَّمْسَ ضِيَاءً وَالقَمَرَ نُوراً [.

« Et IL a désigné la lune comme lumière et désigné le soleil comme lampe ?». (LXXI-16).

]وَجَعَلَ القَمَرَ فِيهِمْ نُوراً وَجَعَلَ الشَّمْسَ سِرَاجاً [.

La technologie de l’Usine végétale apparaît simple mais dès que l’on ente dans le détail, on rencontre des mécanismes extrêmement complexes à propos desquels demeurent bien des incertitudes.

Notre dépendance à l’égard de la photosynthèse est dramatique, nous en dépendons à la fois par cet oxygène libéré par la plante, et que nous respirons et par la nécessité de consommer ces substances organiques que nous sommes incapables d’élaborer, à ce propos le Coran nous invite à écouter les versets suivants :

« Un signe pour eux, la terre morte à qui Nous donnons vie et d’où Nous faisons sortir des grains dont vous mangez !

Et en elle Nous avons mis des jardins de dattiers et de vignes, et y avons fait jaillir des sources.

Afin qu’ils mangent de ses fruits, et de ce que leurs mains fabriquent. Ne seront-ils pas reconnaissants ? ». (XXXVI-33, 34,35).

] وآيَةٌ لَهُمُ الأَرْضَ المَيْتَةَ أَحْيَيْنَاهَا وَأَخْرَجْنَا مِنْهَا حَبّاً فَمِنْهُ يَأْكُلُونَ وَجَعَلْنَا فِيهَا جَنَّاتٍ مِنْ نَخِيلٍ وَأَعْنَابٍ وَفَجَّرْنَا فِيهَا مِنَ العُيُونِ لِيَأْكُلُوا مِنْ ثَمَرِهِ، وَمَا عَمِلَتْهُ أَيْدِيهِمُ أَفَلاَ يَشْكُرُونَ [

« C’est Nous qui versons l’eau à verse, puis Nous fendons de fente la terre, et y faisons pousser grains et vignobles et légumes et oliviers et dattiers et jardins touffus et fruits et verdure ». (LXXX-25-31).

]إِنَّا صَبَبْنَا المَاءَ صَبّاً ثُمَّ شَقَقْنَا الأَرْضَ شَقّاً فَأَنْبَتْنَا فِيهَا حَبّاً وَعِنَباً وَقَصَباً وَزَيْتُوناً وَنَخْلاً وَحَدَائِقَ غُلْباً وَفَاكِهَةً وَأَباً [.

« C’est Lui qui, du ciel, pour vous a fait descendre l’eau. D’où boisson, et plantes où faire paître ». (XVI-10).

]هُوَ الذِّي أَنْزَلَ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً لَكُمُ مِنْهُ شَرَابٌ وَمِنْهُ شَجَرٌ فِيهِ تَسِيمُونَ [.

« Dieu, c’est Lui qui a crée les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l’eau d’elle. Il a fait sortir différents fruits, portion ». (XIV-32).

]اللهَ الذِّي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ وَأَنْزَلَ مِنَ السَّمَاءِ مَاءً فَأَخْرَجَ بِهِ مِنَ الثَّمَرَاتِ رِزْقاً لَكُمْ [.

« N’ont-ils pas vu qu’en vérité Nous poussons l’eau vers un sol aride, qu’ensuite Nous en faisons sortir une culture dont leurs bestiaux mangent ainsi qu’eux-mêmes ? N’observeront-ils donc pas ? »(XXXII-27).

]أَوَ لَمْ يَرَوْا أَنَّا نَسُوقُ المَاءَ إِلَى الأَرْضِ الجُرُزِ فَنُخْرِجَ بِهِ زَرْعاً تَأْكُلُ مِنْهُ أَنْعَامُهُمْ وَأَنْفُسُهُمْ، أَفَلاَ يُبْصِرُونَ [.

« Celui qui, de l’arbre vert, a crée pour vous du feu ». (XXXVI-80).

]الذِّي جَعَلَ لَكُمْ مِنَ الشَّجَرِ الأَخْضَرِ نَاراً [.

  

  DÉBOISEMENT

         Certaines personnes se demanderont comment les réserves d’eau peuvent-elles s’épuiser alors qu’elles sont constamment alimentées par les précipitations atmosphériques ?

         Nous avons déjà vu que la quantité d’eau douce disponible est mesurée selon la quantité d’eau évaporée. Les hydrologues remarquent que dans les régions déboisées, où la majeur partie des précipitations s’écoule par ruissellement, l’évaporation tout au long de l’année est minime, le déboisement favorise l’érosion et par conséquent les eaux de ruissellement multiplient les galets et les dépôts de boue tarissent les sources d’eau et rendent les lacs de barrages destinés à la fourniture d’eau potable et d’irrigations inutilisables.

         Aussi, les nappes phréatiques, dans les régions déboisées, baissent de niveau parce que l’eau des précipitations s’écoule très rapidement, en partie sous forme d’inondation et n’a littéralement plus le temps de s’infiltrer dans le sol, de même les bassins fluviaux dépassent leur capacité et les risques d’inondations augmentent car les eaux de ruissellement se multiplient.

         Le déboisement intensif avec l’usage excessif de produits chimiques entraîne la désertification et le sol empoisonné deviennent incapable de capter l’eau et de la retenir, et la végétation disparaît pour laisser un faux désert.

         L’abondance de précipitation ne garantit nullement la présence de réserves en eau.

         Dieu dit à ceux qui comprennent :

« Tu vas peut-être te consumer de chagrin à cause des traces qu’ils laissent, s’ils ne croient pas en ce Récit !

Oui, Nous avons assigné à embellir la terre tout ce qui s’y trouve, afin d’éprouver qui d’entre eux est le meilleur, à l’œuvre.

Oui, Nous allons certainement réduire en un sol aride ce qui s’y trouve ». (XVIII-6, 7,8).

]فَلَعَلَّكَ بَاخِعٌ نَفْسَكَ عَلَى آثَارِهِمْ، إِنْ لَمْ يُومِنُوا بِهَذَا الحَدِيثِ أَسَفاً،[ إِنَّا جَعَلْنَا مَا عَلَى الأَرْضِ زِينَةً لِنَبْلُوَهُمْ، أَيُّهُمُ أَحْسَنُ عَمَلاً وَإِنَّا لَجَاعِلُونَ مَا عَلَيْهَا صَعِيداً جُرُزاً [.

« Et sois bienfaisant comme Dieu t’a été bienfaisant. Et ne recherche pas le désordre sur terre. Dieu, vraiment n’aime pas les faiteurs de désordre » (XXVII-77).

]وَأَحْسِنْ كَمَا أَحْسَنَ اللهُ إِلَيْكَ وَلاَ تَبْغِ الفَسَادَ فِي الأَرْضِ إِنَّ اللهَ لاَ يُحِبُّ المُفْسِدِينَ [.

« Et sur la terre après qu’elle a été réformée ne commettez pas le désordre. Et invoquez-le avec crainte et convoitise ». (VII-56).

]وَلاَ تَفْسَدُوا فِي الأَرْضِ بَعْدَ إِصْلاَحِهَا وَادْعُوهُ خَوْفاً وَطَمَعاً [.

         Dans la revue « Recherche n°221 mai 1990 » Francesco di Castri a écrit : « la désertification n’est pas un phénomène récent. Platon en parlait déjà. Du reste, la décadence hydraulique des civilisations du tigre et de l’Euphrate au Moyen a été fortement accélérée par la désertification due à des pratiques défectueuses d’irrigations, responsables d’une salinisation des sols.

         Après la décadence de l’Empire romain dans le sud de la Méditerranée, ont également eu lieu de vrais cycles successifs de désertification et régénération.

         Edouard bonne fous dans « l’homme ou la nature : « dans le monde méditerranéen, nombreuses sont les zones qui ont été irrémédiablement perdues, telles la Mésopotamie autrefois couverte de végétation et grenier à blé de l’ancien monde oriental. Chaque siècle a sa part de responsabilité mais il ressort clairement des bilans cités par les historiens et les géographes que la dégradation des sols s’accélère à notre époque, de façon dramatique » et il ajoute :

         « Les grandes inondations tuent souvent des milliers de personnes. Mais sait-on que ces catastrophes sont en grandes parties imputables au déboisement systématique et séculaire des zones montagneuses ? ». Si le mal est facile à faire, il est hélas, difficile à réparer, il est rapide de déboiser, par la hache et le feu, en revanche le reboisement est lent et coûteux… ».

 

POLLUTION

         Ajoutons au déboisement, la pollution, l’homme ne cesse de polluer son environnements, il pollue gravement son eau en rejetant par des systèmes d’égouts les déchets organiques d’origine humaine et animale) dans les rivières, dans la mer… Ces déchets contiennent des contamines toxiques qui sont vecteurs de choléra, de la fièvre typhoïde… des millions de personnes, notamment des enfants meurent chaque année de maladies dûes à la mauvaise qualité de l’eau.

En agriculture, il utilise des produits chimiques forts dangereux, des bébicides et des insecticides qui contribuent à la pollution des rivières, des puits et même des nappes phréatiques.

Ces déchets empoisonnent aussi le sol. Les déchets industriels déversés dans les fleuves contiennent des poisons, des détergents synthétiques qui le plus souvent difficiles à dégrader et à éliminer, et les fleuves sont de plus en plus malades.

Aujourd’hui, sur notre globe terrestre sont très rares les fleuves dont l’eau de ressources soit pure aux embouchures. Le Dieu le très haut dit :

« Le désordre est apparu sur la terre et dans la mer à cause de ce que les mains des gens se sont acquis ». (XXX-41).

] ظَهَرَ الفَاسَدُ فِي البَرِّ وَالبَحْرِ بِمَا كَسَبَتْ أَيْدِي النَّاسِ [.

Sur les océans, les crimes effectués par les déversements accidentels et les rejets des navires pétroliers, augmentent de plus en plus, et la vie marine et la pêche sont en danger.

La stratification des couches que forment les produits pétroliers à la surface de l’eau représente deux inconvénients majeurs :

-   Elle ralentit l’évaporation, modifie les mouvements des houles et l’action mécanique des vagues.

-   Elle retient et concentre certains nombres de polluants. Ces polluants piégés en surface peuvent ensuite être arrachés à la mer et transportés à des distances de quelques mètres à plusieurs centaines de kilomètres par les aéro sols formés à la surface de l’eau lors de ce transfert, favorisé par la vitesse du vent et l’agitation de la mer, les fractions les plus volatiles peuvent atteindre les écosystèmes situés très loin à l’intérieur des terres et en se fixant sur les récoles contaminant l’homme… ».

Ecoutons aussi Moritz « la Rivière dans l’eau en péril » : « Chaque année, on rejette dans l’océan un millième de la production mondiale de pétrole, soit cinq millions de tonnes par an, ou encore plus d’un gramme pour 500 mètres carrés de la surface océanique… avant d’être dégradée le pétrole tue de nombreuses espèces de plancton, de larves de poisson, de coquillages, d’oiseaux et de mammifères marins…

         « Les courants océaniques transportent aussi les ordures et les polluants, les bouteilles et récipients en polymères non dégradables jonchent souvent les plages et la surface des océans ; ils tuent des milliers d’oiseaux, de poissons et des mammifères marins qui les mangent ou en deviennent prisonniers… ».

         Tous les pays du Monde se préoccupent aujourd’hui des problèmes de l’eau, mais les résultats sont insuffisants et la qualité de l’eau douce et de l’eau de mer continueront à se détériorer.

         La prévention de la pollution devrait passer avant la mise au point des techniques de purification qui sont de plus en plus complexes et coûteuses. Les appels divins à la protection et la prévention datent plus de quatorze siècles, écoutons-les :

« Et ne faites pas perdre aux gens leurs biens. Et ne commettez pas de désordre sur la terre après qu’elle a été réformée ». (VII-85).

] وَلاَ تَبْخَسُوا النَّاسَ أَشْيَاءَهُمْ وَلاَ تُفْسِدُوا فِي الأَرْضِ بَعْدَ إِصْلاَحِهَا [.

« Et sois bienfaisant comme Dieu l’a été bienfaisant. Et ne recherche pas le désordre sur terre ». (XXVIII-77).

]وَأَحْسِنْ كَمَا أَحْسَنَ اللهُ إِلَيْكَ وَلاَ تَبْغِ الفَسَادَ فِي الأَرْضِ [.

« Et ils s’essayent au désordre dans le pays, alors que Dieu n’aime pas les semeurs de désordre ». (V-64).

]وَيَسْعَوْنَ فِي الأَرْضِ فَسَاداً وَاللهُ لاَ يُحِبُّ المُفْسِدِينَ [.

« Mangez et buvez de la portion de Dieu ; et ne semez pas de désordre sur la terre comme des fauteurs de désordre ». (II-60).

]كُلُوا وَاشْرَبُوا مِنْ رِزْقِ اللهِ وَلاَ تَعْثَوا فِي الأَرْضِ مُفْسِدِينَ [.

« Si vous faites le bien, vous vous faites du bien à vos âmes ; et si vous faites le mal, eh bien, c’est pour elles ». (XVII-7).

]إِنْ أَحْسَنْتُمْ أَحْسَنْتُمْ لِأَنْفُسِكُمْ وَإِنْ أَسَأْتُمْ فَلَهَا [.

 

CONCLUSION GENERALE

         L’Islam, avec son enseignement et sa richesse scientifique est une religion contemporaine pour toujours, valable pour tous les temps et pour tous les lieux. Il est constamment en conversation avec le biologiste, linguiste, paléontologue, médecin, poète, théologien… il fait, du savoir une obligation et incite l’homme à œuvrer au progrès et à la prospérité. Dieu dit à ceux qui réfléchissent :

« Voilà bien là un signe, pour des gens qui réfléchissent ». (XVI-11).

] إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَةً لِقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ [.

Et Il dit aussi :

« Et ceux à qui science a été donnée voient que ce qu’on t’a fait descendre de la part de ton Seigneur est vérité » (XXXIV-6).

]وَيَرَى الذِينَ أُوتُوا العِلْمَ الذِّي أُنْزِلَ إِلَيْكَ مِنْ رَبِّكَ هُوَ الحَقُّ [.

         Bref, le vrai chercheur qui s’occupe à la fois de la recherche scientifique et de la religion musulmane conclut, sans difficultés que les deux font un seul, message, ils opèrent pour le même but : à savoir le bonheur de l’homme. Le Coran dit :

« Très certainement, nous leur avons fait venir un libre, que Nous avons détaillé en toute connaissance à titre de guide et de miséricorde pour les gens qui croient ». (VII-52).

]وَلَقَدْ جِئْنَاهُمْ بِكِتَابٍ فَصَّلْنَاهُ عَلَى عِلْمٍ هُدىً وَرَحْمَةً لِقَوْمٍ يُؤْمِنُونَ [.

Certes, ce but ne connaîtra jour que si la science revient à sa source qui est la religion, elle serait mieux dirigée, mieux contrôlée et les connaissances feraient sûrement des progrès tout à fait extraordinaires:

« Et Dieu ne le fit qu’à titre d’heureuse nouvelle pour vous, pour que vos cœurs s’en rassurent ». (III-126).

]وَمَا جَعَلَهُ اللهُ إِلاَّ بُشْرَى لَكُمْ وَلِتَطْمَئِنَّ قُلُوبَكُمْ بِهِ [.

« Et nous ne t’avons envoyé que comme une miséricorde pour les mondes ». (XXI-107).

 

Par Dr Idriss Kharchaf

 


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