Dieu – Sublime soit Le Glorifié - dit dans le Saint Coran : « Nous avons envoyé les vents fécondants puis Nous avons fait tomber du ciel de l’eau que Nous vous avons servie et que vous ne pouvez conserver » (Al Hijr : 22)
Certains exégètes du Coran ont cru que le sens de « vents fécondants » correspond au rôle joué par le vent lorsqu’il transporte les semences vers les organes femelles des plantes pour les féconder et obtenir des fruits, ce qui est un rôle reconnu et scientifiquement prouvé. Mais la phrase suivante ne semble pas conforter cette explication. L’expression « Nous avons fait tomber du ciel de l’eau », c’est-à-dire de la pluie signifie que l’envoi de vents fécondants est intimement lié à la chute de pluie. Par ailleurs, l’utilisation de la préposition « fa» qui signifie « puis » indique l’ordre et la succession ainsi que la rapidité de la chute de pluie après l’envoi des vents « inséminateurs ». Et du fait qu’aucune relation n’existe entre les trois phénomènes, à savoir : la fécondation des plantes, le transport des semences et la chute des pluies, le verset doit avoir une autre signification.
Le Docteur Zaghloul Ennajjar, en parlant des miracles scientifiques du Saint Coran, indique l’existence de trois sortes de fécondation qui se produisent dans les nuages :
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fécondation des nuages chauds par les nuages froids, ce qui accélère l’opération de rassemblement des nuages et favorise les chutes de pluie ;
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rapprochement des nuages de charge négative et ceux de charge positive, ce qui crée un vide puis une étincelle qui provoque une chute de pluie accompagnée d’éclairs et de tonnerre, le tonnerre étant un grand bruit produit par l’extension de l’air suite au vide créé.
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le 3ème type et le plus important des trois est la fécondation des nuages par les vents : les noyaux de rassemblement, c’est-à-dire ceux autour desquels se regroupent les particules de vapeur d’eau pour former des gouttelettes de pluie qui grossissent au sein des nuages, sont les premiers éléments constitutifs de la pluie qui sont ensuite transportés par les vents vers les régions d’excitation des nuages. Ces noyaux sont constitués de sels marins, en plus des particules provenant de la poussière du sol, soulevés par les vents ainsi que des oxydes et des poussières nécessaires aux pluies. D’où l’idée de pluie artificielle, lorsque des avions arrosent les nuages déjà formés de produits jouant le rôle de noyaux de rassemblement, autour desquels se forme la pluie qui tombe. Ce qui signifie que les vents sont un élément indispensable à la formation des nuages, à leur fécondation et à la chute des pluies.
C’est la raison pour laquelle le Saint Coran fait toujours le lien entre les vents et la pluie. En effet, Sourat Al Aaraf comprend le verset qui affirme : « C’est Lui qui envoie les vents comme une annonce de Sa Miséricorde. Puis, lorsqu’ils transportent une nuée lourde, Nous la dirigeons vers un pays desséché, puis Nous en faisons descendre l’eau. Ensuite Nous en faisons sortir toutes sortes de fruits. Ainsi ferons-Nous sortir les morts. Peut-être vous en souviendriez-vous».
Source : Les miracles scientifiques du Saint Coran- Dr Zaghloul Ennajjar
Traduit par: A. Benhallam
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